Les Autochtones du Canada

Les Hurons-Wendats : premières communautés autochtones du Canada

Les premiers liens tissés entre Européens et Hurons-Wendats

Si l’on en croit les histoires héritées des anciens, les Européens auraient tissé des liens avec les Hurons-Wendats pour la première fois en 1535. Cela correspond à l’arrivée de Jacques Cartier. Il faut rappeler que les Hurons-Wendats font partie des communautés iroquoiennes établies dans la partie nord du territoire, à mi-chemin entre la baie georgienne et le lac Simcoe. La zone est respectivement appelée Huronie et Wendake par les Français et les Britanniques.

À l’époque, 4 nations constituent une confédération et vivent ensemble en paix et dans la prospérité. Il s’agissait alors de l’Arendarhonon, de l’Attignawantan, de l’Atingeennonniahak et du Tohontaenrat.

Une communauté paisible

Les communautés concernées pratiquaient l’horticulture pour subvenir à leurs besoins. Les gens consommaient principalement du haricot, de la courge et du maïs. Depuis cette époque, l’on en parle comme des « trois sœurs ». Outre ces 3 aliments, les Iroquoiens mangeaient également du gibier ainsi que des plantes sauvages. Jusqu’à approximativement l’an1600 de notre ère, les Hurons-Wendats vivaient en paix sur leurs terres historiques.

Un tournant dans l’histoire des Hurons-Wendats

Les choses ont radicalement changé à partir du début du XVIIe siècle. La communauté est notamment victime des menaces des Haudenosaunee. Face à cela, des fortifications sont construites afin d’assurer la protection des villages. Puis la vie de cette population a continué son cours. En 1634, la population des Hurons-Wendats est estimée à environ 35 000 personnes.

Cet effectif a beaucoup régressé lorsque les Européens sont arrivés, amenant avec eux des maladies contre lesquelles les autochtones n’étaient pas immunisés. Cela a causé d’importantes pertes.

Découvrir la culture des Hurons-Wendats

Actuellement, la culture héritée des Hurons-Wendats subsiste toujours. L’on en retrouve les traces dans les alentours de la réserve de Wendake qui est plutôt isolée au niveau du quartier de Loretteville. Ce dernier faisant lui-même partie intégrante de Québec (la capitale).

Aujourd’hui, pour en savoir encore plus sur l’histoire du Québec et l’évolution des peuples autochtones et coloniaux, il existe quelques musées intéressants sur place. Si c’est la culture des Hurons-Wendats qui vous intéresse, rendez-vous au musée Huron-Wendat qui vous attend dans la réserve indienne du même nom.

L’essentiel à savoir avant de voyager au Québec

Une province canadienne qui se démarque

Le Québec est une province francophone qui se démarque assurément dans tout le Canada. La population en éprouve d’ailleurs une grande fierté. Il faut savoir que cette différence se ressent aussi bien au niveau de la langue qui est parlée que dans la gastronomie locale. Le Québec possède assurément une identité qui lui est propre.

Et s’il existe un élément sur lequel les Québécois sont d’accord, c’est au niveau de la jovialité qui règne sur place. Dans cette province, la population prend un plaisir particulier à passer du bon temps. Et c’est ainsi que devrait se comporter les vacanciers de passage dans la province.

Une province francophone

Le Québec est aussi fier de son côté francophone. Il existe d’ailleurs des lois particulièrement rigoureuses par rapport à la linguistique. Ainsi, toutes les affiches doivent être rédigées principalement en français. Les boutiques et magasins doivent, pour leur part, accueillir les clients dans la langue de Molière.

Aussi, des lois vont définir la possibilité ou non pour les parents de scolariser leurs enfants auprès d’un établissement anglophone. D’ailleurs, 8 sur 10 Québécois sont francophones. Hormis à Montréal, la plupart des Québécois s’expriment en français au quotidien. Dans tous les cas, il faut souligner l’existence de l’OQLF ou Office québécois de la langue française, également appelé la « police linguistique ».

Cette « police » s’assure que les lois sur la linguistique sont bien appliquées et de manière rigoureuse. Ainsi, les entreprises qui vont à l’encontre des réglementations sont sanctionnées avec des amendes.

La gastronomie québécoise

L’identité du Québec est assurément marquée par sa gastronomie. Du côté de Montréal notamment, les cultures se mélangent à bon escient. La gastronomie française avec son côté assez carré va se conjuguer avec des ingrédients typiquement québécois, avec des soupçons de cuisines du monde. Dans les recettes, vous retrouverez alors souvent du foie gras, des crevettes, du jambon, du fromage, mais également des légumes (bio s’il vous plaît !). En matière de viande, vous retrouverez beaucoup du caribou et du cerf.

Du côté de Québec, les ingrédients locaux ont la part belle. En parlant de cela, le sirop d’érable est produit en très grande quantité dans la province. La tradition veut que l’on consomme un maximum de douceurs lorsque le printemps emmène avec lui le dégel. Vers le mois de mars, le sirop d’érable se déguste … à toutes les sauces.

Une culture intéressante : le Carnaval du Québec

Certains ont tendance à croire que le froid qui s’installe avec la saison hivernale refroidit les ardeurs québécoises. Bien au contraire. Durant la période où les températures sont au plus bas, il existe un événement qui va apporter une bonne dose de chaleur au Québec, à savoir le Carnaval. Cet événement se tient annuellement au mois de février et c’est la capitale de la province qui accueille les festivités.

Il s’agit d’une manifestation particulièrement populaire qui se déroule sous le signe de la convivialité et des couleurs. C’est parti pour des activités en plein air avec des décors fabuleux où la neige tient une place importante. Durant 2 semaines, les rues sont animées et joliment décorées. Le point culminant de la manifestation étant le moment où le palais de glace se pare de mille lumières. Il y a également le concours de sculpture de glace auquel jeunes et moins jeunes sont invités à participer.

Tout au long du Carnaval du Québec, le public aura l’occasion de voir et de devoir la mascotte « Bonhomme ». En tout cas, c’est le bon moment pour apprécier la magie hivernale.